Les racistes ont déjà perdu

Mike Wallace : « So how do we get rid of racism?
Morgan Freeman : Stop talking about it. » [1]

En théorie et même si la chose présentera sans doute quelques difficultés d’ordre technique, il possible de croiser un Mastiff et un Chihuahua et d’obtenir à la clé des chiots hybrides qui seront non seulement viables mais capables de se reproduire entre eux. Évidemment, c’est un cas extrême ; en général, on prend soin d’hybrider des races de chiens dont les gabarits sont à peu près compatibles — c’est le cas, par exemple, du Husky d’Alaska et du Pointer anglais qui permettent d’obtenir des Eurohounds. Si ces petits bricolages sont possibles, c’est tout simplement que tous les chiens au même titre que les loups et les dingos appartiennent à la même espèce, ce sont tous des Canis lupus. En gros, le chien est un loup domestiqué par l’homme — oui, même les Yorkshires — et le dingo est un chien retourné à l’état sauvage.

C’est la définition la plus largement acceptée de la notion d’espèce, celle d’Ernst Mayr (1942) : on considère que deux individus appartiennent à la même espèce s’ils sont capables de se reproduire entre eux et si leur descendance est à son tour féconde. Typiquement, on considère que les chevaux et les ânes forment deux espèces différentes parce que les mulets ne le sont que très rarement. Or voilà, les enfants d’un papa papou et d’une maman inuit n’auront aucune difficulté à se reproduire avec ceux d’un père danois et d’une mère masaï. Il se trouve qu’Homo Sapiens est une espèce relativement jeune (environ 200 000 ans) et donc génétiquement très homogène.

Un contre-exemple intéressant, déjà évoqué ici, c’est la rencontre d’Homo Sapiens et de Neandertal. S’il est désormais à peu près certain qu’il y a bien eu un flux de gènes entre ces deux groupes, on est aussi à peu près sûrs les enfants nés de ces unions préhistoriques ont été, au moins en très grande partie, infertiles [2]. Il a fallu un demi-million d’années d’évolutions séparées pour que l’existence d’une barrière reproductive justifie qu’on considère Neandertal comme une espèce distincte — quoique très proche — de la nôtre. Un demi-million d’années !

Donc, ce que les racistes comme les antiracistes appellent une race humaine, c’est une sous-espèce, comme chez Canis lupus. Il y a probablement une bonne centaine de milliers d’années, nos lointain ancêtres sont quitté le berceau originel de notre espèce — sans doute l’Afrique de l’est — pour coloniser progressivement le reste du monde : l’Asie, l’Europe, les deux continents américains et même l’Australie. Chemin faisant, ils se sont adaptés à ces différents milieux et ont développé les caractéristiques physiques que nous connaissons aujourd’hui sachant, rappelons-le, qu’une centaine de millénaires, à l’échelle de l’évolution biologique, c’est ridicule.

Schématiquement, on peut appeler cette première grande étape de notre histoire la « grande divergence ». En se séparant géographiquement pour coloniser jusqu’au moindre recoin de la planète, nos ancêtres se sont physiquement différenciés. Bien sûr, c’est une vision très grossière : depuis le départ, il est plus que probable que des groupes différents se soient croisés et aient brassé leurs gènes. Reste que, jusqu’à une période très récente, les familles de papa papou et de maman inuit ne s’étaient sans plus vues depuis quelques dizaines de milliers d’années.

Sauf que voilà, avec la chute vertigineuse des temps et des coûts de transport et avec les progrès non moins vertigineux de nos moyens de communication, nous vivons à l’âge de la grande convergence. Très concrètement et que ça vous plaise ou non, il est absolument inévitable que le processus de différenciation s’inverse ; à plus ou moins brève échéance et même si ça doit prendre plusieurs milliers d’années, l’humanité va se métisser.

Naturellement, pour les racistes de toutes origines, cette idée est insupportable. Ils peuvent rêver d’une gestion autoritaire de la reproduction de nos descendants pour ralentir le processus mais, de toutes évidences et à supposer qu’une telle horreur soit un jour mis en place à l’échelle planétaire, elle a peu de chance de durer. Leur combat est perdu d’avance : le grand brassage aura lieu ; ce n’est plus qu’une question de temps.

Alors évidemment, j’imagine que ça signifie que les blonds aux yeux bleus — dont je suis — finiront par disparaître. Je ne peux pas dire que j’accueille cette perspective avec enthousiasme ni qu’elle suscite chez moi une inquiétude particulière : de toute manière, ça finira par arriver. Finalement, nous n’aurons été, le temps de quelques millénaires, qu’un accident génétique intéressant que nos lointains descendants considèreront sans doute avec la plus grande curiosité.

Je m’adresse donc ici à celles et ceux d’entre nous qui se réclament de la lutte antiracisme et qui, à des degrés divers, voudraient jouer les ingénieurs sociaux en sanctionnant les propos racistes, en promouvant la diversité ou que sais-je encore. Ça ne sert à rien. Les racistes ont déjà perdu et toutes leurs gesticulations n’y pourront absolument rien. Ils sont comme ces enfants qu’on voit le long des plages construire de châteaux de sable en espérant arrêter la marée : l’expérience, sinon un minimum d’intelligence, finira par leur apprendre que l’océan gagnera toujours.

Par ailleurs, il faudra bien un jour que vous compreniez que vos gesticulations, vos grands discours et vos lois produisent exactement l’effet inverse de celui que vous poursuivez. Ça ne marche pas ! Voilà bien 200 000 ans que nous nous passons d’ingénieurs sociaux, que nos sociétés évoluent d’elles-mêmes et à chaque fois que quelqu’un s’est piqué d’organiser une société par le haut, ça s’est terminé en catastrophe. Alors laissez faire, nom de Dieu ! Laissez faire ! Est-ce si difficile ? Ces choses-là prennent du temps, beaucoup de temps, parce que le temps est nécessaire et, accessoirement, je vous rappelle qu’il joue dans votre camp.

Morgan Freeman a raison, mille fois raison : arrêtons d’en parler !

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[1] Dans 60 Minutes, sur CBS, le 15 décembre 2005.
[2] Ewen Callaway, Modern human genomes reveal our inner Neanderthal, Nature, 29 janvier 2014.

17 commentaires:

  1. http://www.franceculture.fr/emission-continent-sciences-fantaisies-amoureuses-des-animaux-2013-11-18
    a partir de 17mn
    la notion d’espéce

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  2. Le nazisme s’est cherché une caution « scientifique » dans les théories raciales de Gobineau. Mais le contexte scientifique était d’une toute autre teneur depuis les publications des grands naturalistes voyageurs animés d’une curiosité et d’une témérité sans équivalent. On ne s’encombrait pas de principe de précaution, on rapportait des graines ou animaux qu’on acclimatait, avec des appuis à tous les niveaux de la société, des sponsors, des lecteurs, des sociétés savantes, des jardins botaniques, des muséums, des ménageries.

    Un bouillonnement intellectuel où l’on pouvait controverser des mois durant sur un merle des Galapagos.
    Bref, Gobineau, certes, mais au milieu des grands noms qui sont : Daubenton, Linné, Jussieu, Cuvier, Monge, Geoffroy Saint Hilaire, Buffon. Et ailleurs, Darwin et Humboldt. On a donné leur nom à des rues, à des universités. Ils cherchaient à décrypter le monde, ils étaient les premiers vulgarisateurs.

    Pour clarifier le débat, bien sûr que les races ne s’appliquent qu’aux animaux domestiques et de compagnie que l’on croise pour obtenir le trait que l’on souhaite (petite taille pour le chihuahua, masse musculaire pour le Charolais…).

    Les botanistes sont plus clairs, ils n’utilisent pas le mot "race", mais "variété" et "cultivar". Le sélectionneur est un "obtenteur".

    Le mot race n’est pas utilisé dans les classifications du vivant, dans les taxinomies. Avant on classait par caractères morphologiques, maintenant on utilise la génétique et l’ADN et on obtient des arborescences incluant les ramifications.
    Mais aucun taxon ne s’appelle race.

    Nos petits moralisateurs du Camp du Bien (socialisme, écologisme et mondialisme) trouvent plus pratique de ressortir un ahurissant préchi-précha amalgamant Hitler, l’apartheid sud africain et les luttes raciales américaines, faute de maîtriser une immigration déraisonnable, sans qualification, vouée aux aides sociales et génératrice de tensions. Donc, on infantilise les gens en les punissant (lois antiphobiques) et en interdisant les statistiques ethniques.
    Circulez, racistes !

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    1. Souris,
      Ce n’est pas le sujet du papier mais je vais résumer très brièvement mon point de vue : les social-démocraties meurent parce qu’elles génèrent systématiquement une immigration de gens pauvres et peu qualifiés à la recherche d’aides sociales et une émigration de gens riches et/ou très qualifiés qui cherchent à fuir l’impôt.

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  3. Pour une critique de la notion d'espèce, lire http://www.macroevolution.net/Definition-of-Species.html.
    A propos des hybrides et des humains, le plat de résistance est là : http://www.macroevolution.net/human-origins.html (certains risquent d'être surpris).

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    1. Il y a tout le temps des hypothèses sur le chaînon manquant, à la limite du farfelu mais parfois troublantes, comme le singe aquatique d’Alister Hardy.
      Assez loufoque la théorie d’une hybridation entre le chimpanzé et le cochon. La faille pour ses hybrides aviens : uniquement des sujets naturalisés. Pourquoi on n’en retrouve pas de vivants alors que les mêmes conditions sont réunies ?
      Personnellement, je suis très contente que les oiseaux ne s'hybrident pas, qu'ils restent avec la splendeur de leur couleurs, leurs formes aéodynamiques, leurs chants infiniment enchanteurs, leurs mœurs, leurs parades amoureuses, leurs nids…
      Une hybridation généralisée aboutirait à une sorte de moineau, comme lorsque les enfants expérimentent le mélange de toutes leurs gouaches.

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    2. Ce monsieur qui intitule son lien "images" fournit une fastidieuse énumération sur 600 pages avec zéro image. Zéro. Pas une seule. Il a sans doute raison, ou peut-être a-t-il SES raisons, non dénuées d’arrière-pensées anthropomorphiques militantes.
      Ce que je sais à mon modeste niveau, c’est que chaque fois que je vois un oiseau qui me semble avoir des caractéristiques de deux espèces, il s’agit du juvénile d’une espèce qui s’est aventuré hors de son habitat. Récemment, j’ai cru voir un rouge-gorge en plus élégant, moins rondouillet. Rouge-gorge x sittelle ? Je pense qu’il s’agissait en fait d’un vulgaire juvénile de bouvreuil. D’ailleurs la plus extrême prudence (on parle de "hybride présumé") est de mise sur les sites d’ornithologie.

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    3. Il est évidemment préférable de s'appesantir sur des points de détails hors sujet quand on n'a pas d'argument (il n'y a pas besoin d'être grand clerc ou conspirationniste de comptoir pour comprendre que la raison est éditoriale : le livre, qui est censé être un manuel de référence exhaustif pour le scientifique professionnel, fait déjà 600p).

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  4. "Naturellement, pour les racistes de toutes origines, cette idée est insupportable"

    Cette idée était certainement plus insupportable aux yeux des écologistes que ceux des racistes. Rappelons qu'un raciste se définit par la croyance de la supériorité d'une race par rapport à une autre et qu'un écologiste souhaite la préservation des espèces dans leurs environnements.
    ---> sauf à ce que vous fassiez (comme d'habitude) allusion aux racistes blancs ?, quid des racistes métisses qui eux, à la lecture de votre article, pourraient se voir conforter dans leur délire, hein?

    Nous pourrions prolonger votre indélicate analogie. Imaginez que nous parlions là de races canines et que certaines chiens soient amenés à disparaître. Cela ne serait-il pas déplorable ?

    J'ai une certaine admiration pour les racistes et les antiracistes qui assument leurs idées dans leur plénitude. J'ai en ai peu pour les penseurs qui pour des raisons évidentes de politiquement-correctitude s'efforcent avec l'insouciance d'un inspecteur des impôts de réduire le champ de la pensée à aux interjections dignes d'un journaliste du Monde. Celui ci voyant son chat "assassiner un moineau" l'avait sévèrement puni pour ce comportement "fasciste".

    Que les races existent, c'est une évidence, ce dont vous convenez.
    Que certaines races soient supérieures aux autres sur certains sujets, c'est également une évidence mais qui n'est pas en odeur de sainteté médiatique. Un lévrier aghan est plus rapide qu'un caniche. C'est une évidence (même si vous me trouvez un nombre important de caniche sprinteurs). Il y a une supériorité physique des pitbulls sur les chihuahuas. Les races chihuahuas et pitbulls ne sont pas égales.


    La définition des races reposent sur des caractéristiques d'ordre physique. Que ces caractéristiques engendrent des inégalités de fait devant la nature (il se trouve que l'insupportable inégalité devant le soleil a un rapport avec la couleur de peau)
    Mère nature n'a que faire de cette soupe d'égalitarasse.

    Entendons nous bien , cela ne légitime aucunement une supériorité morale ou juridique. C'est un état de fait que de considérer les êtres humains comme inégaux.


    Votre pensée, dont je me délecte régulièrement par la lecture de vos billets n'a aucunement à s'avilir devant des principes aussi ineptes que circonstanciés des anti-racistes.
    Libérez donc votre pensée.

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    1. Bonjour,
      Vous êtes complètement passé à côté de cet article. En résumé, je dis qu’à long terme, le métissage de l’humanité est inévitable. Je ne porte pas de jugement, je dis juste que, selon moi, on ne peut absolument rien faire pour empêcher que ça arrive.
      Ma conclusion, qui s’adresse au antiraciste, consiste juste à faire passer deux messages :
      (i) De toute manière ça arrivera : il est donc inutile de chercher à le provoquer.
      (ii) En cherchant à imposer un modèle à nos sociétés, ils ne font que créer de la résistance.

      Par ailleurs,
      1 — Quand j’écris « racistes de toutes origines », que comprenez-vous ?
      2 — Si vous pensez que je suis stupide au point de nier les différences physiques qui existent entre les différentes ethnies humaines, vous devriez cesser de me lire.

      Je n’ai, contrairement à vous, aucune admiration pour les racistes quels qu’ils soient. Je suis un libéral pur sucre : je ne juge pas les gens en fonction du groupe — classe, race, caste… — auquel ils sont supposés appartenir.

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    2. "Vous êtes complètement passé à côté de cet article"
      > Non. Votre pensée est comprise. J'ai pris quelques raccourcis dans mon commentaire afin de ne pas allonger inutilement pas ma réponse. Son objet était de prolonger la discussion, à moins que vous ne soyez à la recherche uniquement de commentaire du type ( "I like", +1)
      "En résumé, je dis qu’à long terme, le métissage de l’humanité est inévitable".
      > j'ai compris cela.

      "Je ne porte pas de jugement, je dis juste que, selon moi, on ne peut absolument rien faire pour empêcher que ça arrive"
      > D'où ma question, cela serait-il déplorable à vos yeux qu'une race de chien, une espèce de fleur ou ou les lions d'Afrique disparaissent?
      > si la réponse est positive, alors pourquoi ne portez-vous pas de jugement sur les races humaines ?

      "Ma conclusion, qui s’adresse au antiraciste, consiste juste à faire passer deux messages :
      (i) De toute manière ça arrivera : il est donc inutile de chercher à le provoquer.
      (ii) En cherchant à imposer un modèle à nos sociétés, ils ne font que créer de la résistance

      Par ailleurs,
      1 — Quand j’écris « racistes de toutes origines », que comprenez-vous ?"
      > c'est justement ce que j'écris. Pour les racistes blancs, noirs, votre conclusion n'est pas réjouissante. Pour les racistes métisses, elle l'est. Il y a donc une distinction à établir.
      >Sauf à ce que vous parliez des écologistes qui eux sont pour la préservation des espèces.


      "2 — Si vous pensez que je suis stupide au point de nier les différences physiques qui existent entre les différentes ethnies humaines, vous devriez cesser de me lire"
      > C'est donc peut-être vous qui n'avez pas saisi mon commentaire. J'insiste sur le fait que les différences entre les races existent, que ces différences engendrent des inégalités. Et que ces inégalités sont systématiquement passées sous silence. Les admettre est politiquement incorrect. Votre article les omet.

      "Je n’ai, contrairement à vous, aucune admiration pour les racistes quels qu’ils soient.Je suis un libéral pur sucre : je ne juge pas les gens en fonction du groupe — classe, race, caste… — auquel ils sont supposés appartenir"
      > Je peux avoir de l'admiration pour les gens avec qui je suis en désaccord. Mais vous voyez, ce ne sont pas les racistes (ou anti-racistes que vous omettez) qui génèrent mon admiration mais les personnes qui vont au bout de leur réflexion dans toutes leurs conséquences théoriques "jusqu'aux limites du faux et de l'impraticable" comme a écrit Tocqueville.

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    3. L’homme que je suis en ce début du XIXe siècle s’attriste — bien que modérément — de la disparition à venir de cette diversité qui, je l’avoue, me plait assez. C’est une forme de conservatisme assez naturelle : nous y sommes attachés par ce que c’est le monde que nous connaissons. Mais, qu’on le veuille ou non, c’est la grande marche du vivant : depuis toujours, des espèces et des sous-espèces apparaissent et disparaissent.
      Si cet article omet de souligner que la plupart des Homo Sapiens capables de courir un 100 mètres en moins de 10 secondes sont originaires d’Afrique de l’ouest, que les Amérindiens du sud-ouest des États-Unis sont anormalement économes en énergie ou que les Sherpas sont capables de performances physiques hors-normes en haute altitude, c’est parce que ce n’est pas le sujet.

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    4. Bien sûr, Guillaume, la "supériorité" n'existe que selon le critère que l'on retient.
      Quand Anonyme écrit
      "Il y a une supériorité physique des pitbulls sur les chihuahuas."
      Non ! L'homme a créé l'un pour l'attaque et l'autre pour la petite taille facile à porter. Porter un pittbull n'a rien d'évident.

      Des espèces et sous-espèces disparaissent, oui, mais l'article parle du métissage général. Allez dire ça aux écolos et ils n'auront pas peur de la contradiction :
      - Se réjouir de la disparition de l'homme blanc, colonisateur et saccageur de planète, donc être immigrationniste par pure jubilation. Faire advenir au plus vite la disparition du blanc.
      - Se faire le chantre de l'intégrité de la moindre tribu, si possible amazonienne pourvu qu'elle soit menacée par le grand Satan Monsanto et qu'on puisse en trimballer un chef emplumé comme Raoni devant toutes les caméras et sur le perron de l'Elysée, histoire d'activer le subventionnement des associations de "défense des écosystèmes humains" (en France, non, en Amazonie, oui)

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    5. Souris,
      Il y a évidemment une contradiction gigantesque entre encenser « la diversité » et prôner le métissage. ;-)

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  5. C’est pourquoi votre titre « Les racistes ont déjà perdu » est impertinent.
    Il n’y a de racistes que parce que la bienpensance en a besoin pour asseoir son magistère moral en Socialie. Le raciste est une créature de la socialope, pour pouvoir désigner le Mal, balayer certains problèmes sous le tapis, et, accessoirement, attirer la manne sur les associations antiracistes.
    C’est le Tyrannosaure, de l'arrogante race Taxosaurus Rex, que l’évolution fera disparaître.

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  6. Je me moque pour ma part que quelqu'un soit bleu, vert, jaune, rouge, noir ou blanc, en revanche ce qui m'importe c'est qu'il soit culturellement compatible et c'est très loin d'être souvent le cas. La civilisation occidentale s'est (peu ou prou) édifiée en au moins 3 ou 4 millénaires et il faudrait accepter brutalement des individus qui mettent leurs doigt dans le nez ou leurs pieds sur la table y compris avant d'avoir été invité à entrer dans la maison ?

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  7. Pour vos yeux bleus, il n'y a pas vraiment de risque de disparition : http://danslestesticulesdedarwin.blogspot.fr/2013/03/les-yeux-bleus-sont-ils-condamnes.html

    Pour le reste, merci pour votre blog


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  8. Je pense qu'il était acquis depuis longtemps que les différences au niveau ADN étaient infinitésimales entre les 'races' humaines. Le racisme qui suppose la supériorité d'une 'race' de par ses génes n'est scientifiquement pas soutenable. En revanche la xénophobie qu'il est habituel de confondre avec le racisme peut perdurer sans problèmes.

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